Ma curiosité cette année pour le Paris e-Prix 2019 s’est évidemment portée sur la nouvelle monoplace introduite pour la saison 5, la Gen 2 capable de tenir sur sa pile électrique le temps d’une course de 45mn. Terminés les changements de voitures pour les pilotes pour parer au faible rendement énergétique des premières générations de batteries utilisées en course. Maintenant tout va plus vite et tout tient mieux. On l’a vu lors des premières courses, ces nouvelles monoplaces sont aussi plus robustes, jusqu’à faire de l’auto-tamponneuse (un peu trop souvent d’ailleurs) sans risque de casser quoi que ce soit ou presque. L’aéro est aussi plus affûté, les formes sont à la fois plus massives (le cockpit) et plus fines (l’arrière), l’ensemble étant visuellement plus profilé. Est-ce pour ça que le sifflement de ces bolides semble atténué cette année ? Il parait moins strident peut-être aussi parce que la tenue de route donne l’impression, quand on est aux abords du circuit de Paris, d’être plus efficiente.
On peut parler de réussite, l’évolution du bolide est positive.
Après reste le sport.
On a vu à Paris un carnage sous un orage dantesque. Encore une fois l’arrivée s’est faite sur des positions figées, comme à chaque année. C’est toujours assez décevant. La particularité de la piste autour des Invalides, très étroite et très courte, fausse peut-être un peu la donne. Certes il y avait du spectacle (le Media Center était en ébullition) mais pas où je l’attendais. Le sport automobile se jouait plutôt en F1, à Bakou dans le même temps, dans une dramaturgie bien plus sportive. Et ce n’est pas dû qu’au bruit des moteurs.