Oui Charles Leclerc n’a pas eu de chance dimanche dernier à Sakhir pour le GP de Bahreïn. Il méritait amplement la victoire. Mais ce fâcheux bris mécanique n’a-t-il pas participé à lui ouvrir grand les portes de la renommée ? Nous étions nombreux à le suivre depuis ses débuts en course automobile. Parce qu’il est francophone, parce qu’il a tout gagné, parce qu’il est plutôt beau garçon et agréable.
Parce que Jules.

Sa première année sur la Sauber-Alfa Romeo a été riche d’enseignement. Le swap avec Kimi m’avait semblé un peu rapide mais finalement c’était la bonne décision. Kimi restait en F1 pour son plaisir et le notre et Charles pouvait devenir le nouveau petit prince de la F1. En rouge.
Come il piccolo canadese.

Les réactions sur les réseaux sociaux m’ont tout d’un coup fait prendre conscience que j’avais vu passer un sacré nombre de GP et de pilotes. Plusieurs des jeunes gens que je suis sur Twitter étaient désespérés. Certains témoignaient n’avoir jamais vu un doublé Ferrari ou bien vécu un pareil drame. Comme moi je l’étais à leurs âges quand mes héros perdaient. Depuis je me suis endurci. Merci JV.

En tous les cas, souhaitons à cette jeunesse plein de réjouissance et de passion avec Charles comme j’en ai vécu avec Elio, Ayrton, Nigel, Jacques, Mika ou Kimi.
Et souhaitons à Charles Leclerc un avenir plus radieux que ceux de Gilles Villeneuve et Jules Bianchi. Plus long. Plus riche en victoires et en championnats du monde de Formule 1.

Forza Principe di Monaco.