Le week-end tant attendu arrive.
Road America, acte 2.
Jacques est dans la meilleure voiture du plateau, celle championne du monde en titre. Il doit gagner avec Penske Racing pour enfin relancer sa carrière de pilote d’élite. Dans l’une des plus grandes écuries du sport automobile aux États-Unis.

Mise à jour d’après course

La même chanson tous les ans ?

Jacques aura tout tenté, même trop en mettant une roue dans l’herbe à l’avant dernier restart, entrainant une perte de contrôle de sa Dodge dans le peloton ce qui provoqua un jeu de bac à sable sur deux adversaires en lutte pour la victoire (notamment Max Papis qui le bloquait depuis trop longtemps) Du coup, tout cela aura été perçu comme un mauvais geste ou une faute de débutant. Comment penser cela en revoyant la course monumentale du champion du monde de F1 1997 encore hier ? Et en toute objectivité !

Une pénalité douteuse lors d’un restart alors qu’il était en tête l’a propulsé en fond de grille. Et de faire une remonter fantastique jusqu’à la première place à nouveau. On connait la suite. Une troisième place dans un dernier tour de malade, avec un dépassement d’un coup sur 3 voitures de front pour passer de P7 à P4.

Mais pour Villeneuve ce résultat qui aurait perçu comme exceptionnel pour n’importe quel pilote dans n’importe quelle série est un désastre. Il court depuis trop longtemps après un mirage américain. Chaque course pour lui est une épreuve hors-norme. Presque intenable.
On le catégorise déjà comme un pilote de routiers. Si en plus il ne remporte pas ses courses, on ne l’appellera plus du tout. Et cela en sera terminé.

Mon cœur a vibré mais j’ai aussi eu des nausées en lisant les tweets d’amateurs québécois et américains. Mais surtout ceux de pilotes professionnels de la Nascar allant jusqu’à insulter Jacques Villeneuve pour une touchette alors qu’eux mêmes sont des pilotes du dimanche.
J’ai été très choqué par le sectarisme, voire le racisme primaire de ces gens et leur jalousie envers un autre pilote.
Jacques ne l’aura jamais facile. Il ne l’aura peut-être même plus jamais quand on se rend compte que cette discipline est entretenu par un ramassis de paysans n’étant jamais sortis de leurs États-Unis.

Pauvres Rednecks. Même pas envie de regarder la Cup ce soir pourtant je m’ennuie à Valence…